Les événements scientifiques et culturels se succèdent pour célébrer leur cinquantième anniversaire. Pour le deuxième jour consécutif, le chercheur algérien Ahmed Jabbar continue de présenter ses conférences scientifiques à l'université de Tlemcen, en tant qu'invité du département de mathématiques de la faculté des sciences, en présence du recteur de l'université, le Pr. Mourad Meghachou, de ses vice-recteurs et du doyen de la faculté, le Pr. Zouhair Arar, ainsi que d'un public attendu impatient de suivre sa conférence intitulée : « L'ère arabe d’algèbre »
Pour compléter le riche parcours du professeur Ahmed Jabbar, rappelons qu'il est membre fondateur de l'Académie algérienne des sciences et technologies depuis 2015, membre correspondant de l'Académie tunisienne des sciences, des arts et des lettres depuis 2019. Membre de l'Académie internationale d'histoire des sciences depuis 2005, il est également membre de sept comités de rédaction de revues spécialisées en histoire des mathématiques, en plus d'avoir reçu la prestigieuse médaille du scientifique algérien, le Prix Eugène Smith décerné par l'Université de Columbia à New York en 2016, ainsi que le Prix Ibn Sina, remis à Paris en 2018, suivi du Prix de l'Association koweïtienne pour le développement des sciences en 2022. Ces distinctions internationales ne l'ont pas empêché de se consacrer à l'édition et à la publication de plus de 200 articles scientifiques, la plupart portant sur des sujets liés aux mathématiques arabes et à leur histoire. Sur la scène scientifique, le professeur Jabbar nous emmène à travers ses ouvrages et ses écrits dans le monde des équations et des chiffres, dans une civilisation ancienne qui est la civilisation arabe, mettant en lumière les grands pionniers tels qu'Al-Khwārizmī, Al-Kindī et Ibn al-Haytham, et révélant leurs contributions majeures au domaine de l'algèbre, des contributions qui ont jeté les bases des sciences mathématiques modernes, qui continuent d'évoluer. L'ère arabe de l'algèbre n'était pas simplement une période révolue, mais elle a été une flamme qui a continué de brûler à travers le temps et les siècles, éclairant le chemin des chercheurs et des étudiants, les inspirant à poursuivre la créativité et l'innovation. En conclusion, l'ère arabe de l'algèbre telle que présentée par le professeur Ahmed Jabbar n'est pas simplement un sujet historique, mais elle est un appel à avancer sur les traces de nos ancêtres illustres, une invitation à découvrir de nouveaux horizons dans le monde des mathématiques, et un appel à croire que nous sommes capables de réaliser des réalisations grandioses qui enrichissent la civilisation humaine dans son ensemble. Notre voyage avec le professeur Jabbar ne se termine pas ici, mais c'est un voyage qui s'adresse aux chercheurs et aux passionnés, qui nourrissent les esprits avides de connaissances, un voyage qui inspire et stimule l'amour du savoir et de la connaissance.